Barrage de la Renaissance: L'Egypte et le Burundi examinent l'évolution des négociations
En marge de la visite du ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, au Burundi, après deux semaines de la réunion tripartite à Khartoum.

Al Qahirah
AA/ Le Caire
L'Egypte et le Burundi ont discuté de plusieurs questions, en particulier le dossier des eaux du Nil et l'évolution des négociations autour du barrage éthiopien de la Renaissance et la situation du continent africain.
Ces discussions ont eu lieu lors d'une rencontre entre le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, et le président du Parlement burundais, Pascal Nyabenda, en marge de la visite du premier à Bujumbura, la capitale burundaise.
La visite du ministre égyptien des Affaires étrangères a débuté mardi et s'étale sur deux jours.
Le bassin du Nil compte onze États: l'Érythrée, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Soudan, le Soudan du Sud, l'Égypte, la République démocratique du Congo, la République du Burundi, la Tanzanie, le Rwanda et le Kenya.
Selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, plusieurs sujets ont été abordés lors de cette rencontre, notamment le dossier des eaux du Nil et les moyens de rapprocher les visions des Etats du bassin du Nil ainsi que l'évolution des négociations autour du barrage de la Renaissance.
Shoukry a exprimé, lors de sa réunion avec le président du Parlement burundais, l'intérêt que porte son pays pour le renforcement des relations avec les pays du bassin du Nil en général et avec la République du Burundi en particulier, notant les relations historiques qui lient les deux pays.
Le ministre égyptien a également souligné que sa visite (une première) s'inscrit dans le cadre du soutien dont témoigne l'Egypte envers les Burundais afin qu'ils puissent consolider leur développement et assurer la sécurité et la stabilité dans le pays.
Selon le même communiqué, le président du Parlement burundais a, de son côté, indiqué que son pays appréhende parfaitement les besoins en eau de l'Egypte et sa dépendance du Nil, affirmant que la République de Burundi s'engage à soutenir l'Egypte pour assurer sa sécurité de l'eau.
En marge de sa visite, Shoukry a également rencontré son homologue burundais, Alain Aimé Nyamitwe, et le président burundais Pierre Nkurunziza.
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