Afrique

Bamako : La deuxième conférence ministérielle de l'APA lance le processus d'adoption d'une charte

- Cette deuxième conférence de l'Alliance des Politique Africaine, structure créée à Lomé en mai 2023 à l’initiative du Togo, a eu lieu dans la capitale malienne

Alphonse Logo  | 15.03.2024 - Mıse À Jour : 15.03.2024
Bamako : La deuxième conférence ministérielle de l'APA lance le processus d'adoption d'une charte

Mali

AA/Bamako/Alphonse LOGO

Bamako, la capitale malienne a accueilli ce 15 mars, la deuxième conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine. Une structure créée à Lomé en mai 2023 à l’initiative du Togo, pour insuffler une nouvelle dynamique qui permettrait à l’Afrique, de participer en tant qu’ensemble continental, décomplexé, à la marche du monde.

La première conférence ministérielle se tenait au moment même de la création, avec la présence de dix nations d’Afrique présentées à l’époque par Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et des togolais de l’extérieur, comme une représentation de « l’Afrique en miniature ».

Cette première était l’occasion d’une déclaration politique des 10 pays initiateurs (l’Angola, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée, la Libye, le Mali, la Namibie, la Tanzanie et le Togo).

« L’APA, est une Alliance pour le devenir du panafricanisme, c’est une alliance autour d’un engagement commun, un défi africain et la riposte contre la menace terroriste. C’est aussi une alliance pour la pacification durable du continent, une alliance au nom et pour la défense des intérêts communs des Africains. C’est une alliance pour une Afrique forte et décomplexée, pour une Afrique qui parle d’elle-même sur la scène internationale et pour la défense et la promotion des positions communes africaines. C’est enfin une participation équitable de l’Afrique à la gouvernance mondiale », a expliqué le ministre togolais des Affaires étrangères.

Ils se sont alors donnés la mission de formaliser l’Alliance, pour que celle-ci serve de façon périodique à leur pays, « de cadre de concertation de dialogue et d'actions communes ».

C’est dans ce cadre que la deuxième conférence ministérielle, tenue à Bamako (hôtel de l’Amitié) ce vendredi, sous la présidence de Robert Dussey, a étudié et amendé une charte dite « la charte de l’APA » qui va organiser et guider le fonctionnement de l’Alliance.

Le Mali, le Burkina Faso, le CAP vert, la Guinée, la Libye, la Tanzanie, le Niger et le Togo, ont été représentés à cette deuxième réunion.

Dans un communiqué publié aux termes de la rencontre, la conférence annonce que cette charte sera validée à l’occasion de la troisième conférence prévue dans les mois à venir dans la capitale togolaise.

« A l'issue de I’examen des points inscrits à l'ordre du jour, les Etats ont renouvelé leur engagement en faveur d'une Afrique décomplexée et souveraine, mieux représentée et assumant pleinement ses responsabilités sur la scène internationale dans un contexte de bouleversements profonds et de décentrement sans précédent dans I'histoire moderne de l'humanité » a ajouté le communiqué.

Les États membres ont également réaffirmé, poursuit le même communiqué, « leur volonté à parler d'une seule voix là où le besoin se fait sentir » et de « porter l'idéal du panafricanisme ». Enfin, ils se sont entendus pour « renforcer la solidarité entre Etats membres », « défendre la souveraineté et les intérêts des Etats membres », « combattre toute forme d'ingérence extérieure », pour « se soutenir politiquement, diplomatiquement et économiquement, dans la promotion de la paix et la lutte contre le terrorisme », et pour « faire entendre davantage la voix et les positions de l'Afrique ainsi que de renforcer son rôle dans les instances internationales ».


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