Armée soudanaise : ''La situation à Khartoum est stable et la milice dispersée''
- Dans un communiqué, l'armée a démenti la prise des centres stratégiques à Khartoum par les RSF
Sudan
AA / Khartoum / Hussameldin Abdelgadir Salih Mohamed
L'armée soudanaise a déclaré, lundi, que la situation opérationnelle est remarquablement stable et que la milice rebelle est largement dispersée à Khartoum.
Par voie de communiqué, l'armée a souligné que les forces armées continuent de sécuriser la zone de Khartoum (centre) pour éviter que les quartiers résidentiels soient touchés par les attaques.
''Les groupes de milices rebelles (FSR) se sont largement dispersés dans les quartiers à Khartoum (la partie sud de la capitale) et dans quelques parties de Khartoum Nord (la partie nord-est de la capitale). Ils ont pris les civils comme boucliers humains'', a averti l'armée.
Le communiqué indique que "les communications autour des opérations d'évacuation se poursuivent avec les dirigeants de divers pays''.
L'évacuation des ressortissants d'un certain nombre de pays arabes et étrangers a commencé samedi, sur fond de nouveaux affrontements entre l'armée soudanaise et les "Forces de soutien rapide" à proximité du palais présidentiel, dans le centre de la capitale, Khartoum, malgré une trêve humanitaire de trois jours déclarée par les deux parties à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
L'armée soudanaise a indiqué que les informations faisant état de la prise des centres de commandement militaire, du palais présidentiel, de la ville industrielle de Jiyad à Khartoum, ainsi que d'autres centres stratégiques par les FSR sont infondées.
Jusqu'à 12h30 (GMT), aucun commentaire officiel des Forces de soutien rapide n'a été communiqué.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les ''Forces de soutien rapide'' à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties se sont renvoyées la responsabilité du déclenchement des hostilités.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé d'autres missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de « rebelles » par l’armée après le déclenchement des hostilités.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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