AA / Asmara

a annoncé, dimanche, que

Six explosions ont été entendues dans la capitale érythréenne Asmara, samedi soir, quelques heures après l'annonce de la reprise du contrôle de la capitale de la région du Tigré par Addis-Abbeba, a annoncé l'ambassade américaine en Érythrée dans un communiqué.

L'ambassade américaine a exhorté ses ressortissants à faire preuve de vigilance et à suivre de près l'actualité locale et le conflit en cours dans la région du Tigré, a rapporté l'agence Associated Press.

Les derniers attentats sont survenus quelques heures après l'annonce du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, de la victoire de l'armée éthiopienne dans sa guerre contre les forces spéciales du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui contrôlait la région du nord à la frontière avec l'Érythrée.

Ce n'est pas la première fois que l'ambassade américaine à Asmara alerte sur d'éventuels attentats. Vendredi, elle a publié un communiqué dans lequel elle rapporte avoir entendu une forte explosion.

Samedi, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a annoncé que l’opération militaire dans la région du Tigré s'est conclue avec succès et que l'armée a pris le contrôle de la capitale Mekele, après trois semaines de confrontation.

L'Ethiopie a accusé le FPLT et ses forces d'essayer d'internationaliser la campagne militaire menée contre elle par les forces de défense nationale éthiopiennes.

Il est à rappeler que les combattants du FPLT avaient déjà tiré, il y a deux semaines, des roquettes contre l'aéroport d'Asmara, capitale de l'Érythrée. Ils ont également tiré des roquettes contre les aéroports de deux villes de l'État régional d'Amhara, en Éthiopie.

Depuis le 4 novembre courant, un conflit s’est déclenché, opposant l’armée éthiopienne et le Front de libération du peuple du Tigré qui avait dominé la vie politique durant 3 décennies jusqu’à ce que Abiy Ahmed soit désigné Premier ministre, une première dans l'histoire de l’ethnie Oromo.

Durant trois décennies, la région du Tigré avait régné sur la vie politique en Ethiopie jusqu’à l’entrée d’Abiy Ahmed en fonction, en 2018, premier Oromo désigné Premier ministre.

*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni