AA/Alger/Karim Kabir

Deux "dangereux" terroristes ont été abattus dimanche matin, au cours d’une embuscade tendue par un détachement de l’armée algérienne, près de la commune d’El Aouana, département de Jijel (320 Km Est d’Alger), indique un communiqué rendu public du ministère de la Défense.

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à une embuscade tendue près de la commune de Selma Ben Ziada, Daïra d’El-Aouana, wilaya de Jijel, un détachement de l'Armée nationale populaire a abattu, dimanche, deux dangereux terroristes et a saisi deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et quatre chargeurs de munitions garnis», précise la même source.

Dans l’après-midi, l’armée a capturé, dans la même zone, un autre terroriste et découvert un camp de terroristes, où se trouvaient quatre femmes et un nourrisson, selon la même source.

«Suite à l'opération de qualité exécutée par nos forces armées, à El Aouana, un détachement de l'Armée nationale populaire a capturé, cet après-midi du 22 octobre 2017, un terroriste, en sa possession un pistolet automatique. L'opération a permis également la découverte d'un camp de terroristes, où se trouvaient quatre femmes et un nourrisson», d’après le texte.

Par ailleurs, l’armée a annoncé avoir capturé un «dangereux» terroriste, probablement un émir, dans la région de Batna (390 Km Sud-Est d’Alger).

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l'Armée nationale populaire a capturé, ce matin 22 octobre 2017 à Arris, wilaya de Batna, le dangereux terroriste dénommé Kh. Chafaï, dit Abou El Khatab, en possession d'un pistolet automatique de type Kalachnikov, trois chargeurs de munitions garnis et une grenade », indique le ministère de la défense.

«Ledit terroriste qui avait rallié les groupes terroristes en 1998, était un chef criminel d'un groupe terroriste», précise-t-il.

La région Est, montagneuse, est connue pour avoir été un des fiefs de l’armée islamique du salut(AIS), bras armée du parti dissous le front islamique du salut (FIS), aujourd’hui dissoute.

L’AIS s’était constituée dans la foulée de l’arrêt du processus électoral en 1992 dont le premier tour de l’élection avait été remporté à une écrasante majorité par l’ex-FIS.

Malgré une forte réduction de la nuisance terroriste, grâce à la lutte des différents corps des services de sécurité et l'adoption de la charte pour la paix et la réconciliation depuis 2005, des actes continuent à être perpétrés par des groupuscules isolés, notamment dans les régions Centre et Est et ciblant particulièrement les éléments des services de sécurité.