AA / Khartoum

Le président du Conseil souverain soudanais, Abdel-Fattah Al-Burhan, a pointé du doigt, mercredi, les forces politiques du pays, affirmant qu'elles ne se soucient pas des préoccupations des citoyens et ne cherchent à résoudre leurs problèmes.

C'est ce qui ressort de son discours prononcé lors de la cérémonie de remise des diplômes des forces militaires, à l'ouest de la capitale, Khartoum, et ce, au lendemain de la tentative de coup d'État manquée.

"Il y a ceux qui cherchent à occuper des postes, mais aucune force politique n’a débattu des élections ou des soucis et la résolution des problèmes des citoyens", a-t-il lancé".

Et d'ajouter : "Il y a des forces politiques qui nous attaquent, et nous n'accepterons pas qu'elles nous portent atteinte. Il est de notre devoir d'empêcher un parti politique de s'emparer du pouvoir de manière unilatérale pendant la période de transition".

Al-Burhan a également souligné que "personne ne sera en mesure d’écarter les forces régulières de la scène soudanaise pendant la période de transition, tant qu'il n'y a pas un gouvernement élu", s'engageant à "faire tous les efforts pour faire face aux dangers qui pèsent sur le sort du pays."

"Nous voulons un État civil et démocratique que les forces régulières protégeront contre toute menace", a-t-il conclu.

* Traduit de l'arabe par Hajer Cherni