Afrique du Sud : Jacob Zuma perd son appel visant à obtenir l'annulation des accusations de corruption contre lui
- Jacob Zuma et la société d'armement française Thales sont accusés de corruption, de blanchiment d'argent et de racket dans le cadre d'un marché d'armement de plusieurs milliards de rands sud-africains conclu en 1999

Botswana
AA / Lusaka / James Kunda
L'ancien président sud-africain Jacob Zuma a perdu, mardi, son appel visant à obtenir l'annulation des accusations de corruption qui pèsent contre lui devant la Haute Cour de Pietermaritzburg.
Jacob Zuma et la société d'armement française Thales sont accusés de corruption, de blanchiment d'argent et de racket dans le cadre d'un marché d'armement de plusieurs milliards de rands sud-africains conclu en 1999.
Zuma et Thales ont demandé l'abandon de toutes les charges, l'entreprise française arguant que les accusés ne pouvaient pas être contre-interrogés en raison du décès de deux témoins et que le procès serait inéquitable.
Mais le juge Nkosinathi Chili a déclaré que le tribunal n'était pas habilité à retirer les charges et a rejeté l'argument de Jacob Zuma selon lequel l'absence des deux témoins décédés violerait son droit à un procès équitable.
"Rien ne justifie que le tribunal accorde l'ordonnance demandée par M. Zuma. La demande de Thales et de M. Zuma est rejetée », a-t-il déclaré en rendant sa décision, diffusée par la South African broadcasting corporation (SABC).
Jacob Zuma, qui est aujourd'hui à la tête du parti uMkhonto weSizwe (MK), sera donc jugé.
* Traduit de l’anglais par Alex Sinhan Bogmis
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