Affrontements au Soudan: 2 000 Nigérians bloqués à la frontière égyptienne
- Ils devraient être transportés d'Egypte au Nigeria

Lagos
AA / Lagos / Raşa Evrensel
La Commission de la diaspora nigériane (NIDCOM) a annoncé que près de 2 000 Nigérians sont bloqués à la frontière égyptienne, après avoir quitté le Soudan depuis jeudi soir.
"Plus de 7 000 personnes au total sont bloquées à la frontière égyptienne en raison du refus des autorités égyptiennes de l'immigration de leur permettre d'accéder aux aéroports du pays", a déclaré le président de la Commission de la diaspora (NIDCOM), Abeke Dabiri-Erewa.
C'est ce qui a été rapporté dans un communiqué publié par Gabriel Uddo, porte-parole de "NIDCOM", vendredi.
"Plus de 7 000 personnes, dont près de 2 000 Nigérians, n'ont pas été autorisées à traverser la frontière vers l'Egypte depuis leur arrivée jeudi soir", a ajouté le communiqué.
La même source a expliqué que "les responsables égyptiens leur ont exigé un visa pour devoir retourner chez eux".
La mission nigériane en Egypte œuvre sans relâche à communiquer avec les autorités égyptiennes compétentes afin de résoudre le problème, selon la même source.
Jeudi, le gouvernement nigérian a annoncé l'évacuation de près de 2 000 citoyens, la plupart des étudiants, du Soudan. Ils se sont dirigés vers la frontière égyptienne dans 13 bus.
Le premier groupe devait initialement arriver vendredi, selon le gouvernement.
Pour l'heure, les autorités égyptiennes n'ont pas fait de commentaire immédiat à ce sujet.
Le 22 du mois courant, 50 pays ont entamé les opérations d'évacuation du Soudan par voie terrestre via l'Égypte et l'Éthiopie, par voie maritime via Port-Soudan et aussi par voie aérienne.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les "Forces de soutien rapide" à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d'elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l'autre, en plus d'allégations de contrôler les positions appartenant à chacune d'elles.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de "rebelles" par l’armée après le déclenchement des hostilités.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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