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La grève dans la fonction publique togolaise déclenchée depuis le début de la semaine à l’appel de la Synergie des travailleurs du Togo (STT)se poursuivait jeudi sans aucune porte de sortie de crise visible, selon des sources concordantes.

Cette grève reste très suivie dans les secteurs de la santé et de l’enseignement primaire et secondaire paralysés depuis le début de la semaine avec des écoles fermées, des enfants dans la rue et les hôpitaux qui assurent un service minimum.

Sur la plate-forme revendicative de la STT, déposée sur la table du gouvernement togolais, figurent trois points à savoir le doublement de la valeur indiciaire, la réinstauration de l’indemnité de départ a la retraite, et la prise en compte des revendications des secteurs comme la santé, l’enseignement, le ministère de la fonction publique, le pénitentiel, les greffiers etc…

A ces trois points s’ajoute un quatrième : la libération des membres de la synergie arrêtés depuis près de deux semaines maintenant lors d’une manifestation a Kara (500 Km de Lomé la capitale)

Ces personnes étaient toujours détenues, jeudi soir alors que la synergie avait menacé d’organiser la semaine prochaine - s’ils ne sont pas libérés avant vendredi-, une marche contre le silence du pouvoir et "pour réclamer leur libération sans condition".

Nadou Lawson, coordinatrice de la Synergie des travailleurs du Togo, contactée par Anadolu peu avant 15hTU a affirmé que « les dispositions administratives sont en train d’être prises pour la tenue effective de ces manifestations pacifiques ».

« Nous ferons tout pour que notre appel soit entendu lors de cette marche de revendication. Nous attendons de l’autorité un signal. Sinon … » a menacé a ce sujet Mme Lawson Nadou

Une assemblée générale est d’ailleurs prévue vendredi en fin journée pour une re-mobilisation de "la base" et décider de comment les actions de la semaine prochaine seront organisées.

Cette Ag, sera décisive et ouvrira la voie à d’avantage de durcissement dans « les jours qui viennent » selon Nadou Lawson

Face à la détérioration de la situation, le gouvernement garde toujours le silence, attisant davantage la colère des populations.