Afrique

"Baby" : la nouvelle éléphante qui égaie le parc du Belvédère à Tunis

- Le zoo du Belvédère accueille Baby, 20 ans après la mort de l’ancienne célébrité des lieux, l'éléphant "Bambi"

Mounir Bennour  | 26.05.2023 - Mıse À Jour : 26.05.2023
 "Baby" : la nouvelle éléphante qui égaie le parc du Belvédère à Tunis

Tunisia

AA / Tunisie / Yosra Ouanes

Au bout de vingt ans durant lesquels le jardin du Belvédère à Tunis avait été privé d’éléphants, "Baby" est venue tout droit de France pointer le bout de sa trompe dans le "poumon" de la capitale tunisienne.

L'initiative d'amener des éléphants au zoo du Belvédère a été lancée par un citoyen tunisien, Mohamed Attia, 40 ans, spécialiste de l'apprivoisement et le dressage d'animaux en France, pour la production de films et de séries.

L'éléphante "Baby", devenue la nouvelle star du zoo tunisien, est âgée de 38 ans. Ce pachyderme de race pure, originaire d’Afrique du Sud, a grandi dans une réserve française et a été la protagoniste d’œuvres cinématographiques et de spectacles de cirque.

Tout a commencé par le plus pur des hasards lorsqu’Attia avait reçu un appel téléphonique de son ami français Benoit Motta, le propriétaire de "Baby", avec qui il a travaillé dans le domaine de l'apprivoisement d'animaux destinés au cinéma.

Motta a fait part à son ami tunisien de son intention de transférer des éléphants en Allemagne après la promulgation d'une loi française interdisant la détention de certains animaux, dont les éléphants, avec le soutien d’associations de protection des animaux qui faisaient également pression dans ce sens.

Attia a essayé de convaincre son ami de changer la destination de l’éléphante "Baby" vers la Tunisie, le succès sera au rendez-vous après moult discussions entre eux, qui ont convaincu le Français d’offrir le pachyderme à la Tunisie.

Dans un entretien accordé à Anadolu, Mohamed Attia a indiqué qu'il a fallu trois mois pour ramener l’éléphante “Baby“, au jardin du Belvédère.

Attia a confirmé qu'il a supporté seul les frais de transport de Baby et que son seul objectif était de servir son pays et de faire un don au zoo national, créé en 1963.

Le Tunisien ne compte pas s’arrêter là puisqu’il compte entamer des démarches dans l’avenir pour enrichir encore plus le zoo de Tunis et faire venir d'autres animaux comme des girafes, des kangourous et des otaries. D’ailleurs, des travaux sont prévus pour bientôt qui devraient éviter d’avoir à enfermer les animaux dans des cages.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

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