AA/Paris/Fatih KARAKAYA

Le groupe français TotalEnergies a annoncé un bénéfice de 5,7 milliards de dollars (5,6 milliards d'euros) au deuxième trimestre de 2022, selon un communiqué de presse publié jeudi.

D’après le communiqué, le Conseil d’administration de TotalEnergies SE, s’est réuni le 27 juillet 2022 sous la présidence de Patrick Pouyanné, pour arrêter les comptes de la Compagnie pour le deuxième trimestre 2022.

C'est plus du double de ses gains au deuxième trimestre de 2021 (2,2 milliards de dollars). Une situation liée à la guerre en Ukraine et son effet sur les cours.

« Les effets de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les marchés énergétiques se sont poursuivis au deuxième trimestre, les prix du pétrole dépassant les 110 $/b en moyenne sur le trimestre, les marges de raffinage atteignant des niveaux exceptionnellement élevés, les prix du gaz demeurant au-delà des parités pétrole en Europe et en Asie », explique le communiqué.

Profitant de ce contexte, TotalEnergies « s’est mobilisée afin d’accroître son offre », assure le groupe qui explique que « 60% de ses ventes de GNL sont destinées à l’Europe ».

« Conforté par ces résultats, le Conseil d’administration a décidé la distribution d’un deuxième acompte sur dividende au titre de l’exercice 2022 d’un montant de 0,69$ /action, en hausse de 5% sur un an, et a autorisé la Compagnie à poursuivre les rachats d’actions jusqu’à 2 G$ au troisième trimestre », annonce le groupe qui a doublé ses bénéfices par rapport à la même période de l’année dernière.

- Impôts sur les superprofits

La semaine dernière, le président Français, Emmanuel Macron avait critiqué « les grandes entreprises quoi profitent de la guerre pour faire des profits ». Pourtant, son gouvernement s’est opposé à l’instauration d’une taxe sur les « superprofits » et l'Assemblée nationale a rejeté de peu samedi cette idée.

Alors que le projet de loi sur le pouvoir d’achat est arrivé au Sénat après l’adoption à l’Assemblée Nationale, le groupe a promis de faire une remise supplémentaire de 20 centimes d'euros par litre de carburant à la pompe entre septembre et novembre dans toutes ses stations-service, puis de 10 centimes par litre sur le reste de l'année, en plus des subventions accordées par le gouvernement.