Économie

Pétrole/réduction de la production: Doha engagé à respecter la décision de l’OPEP

- selon son ministre de l'Energie et de l'Industrie, Mohammed Saleh Al Sada.

Hafawa Rebhi  | 24.10.2017 - Mıse À Jour : 24.10.2017
Pétrole/réduction de la production: Doha engagé à respecter la décision de l’OPEP

Qatar

AA / Mohammed Ibrahim

Le ministre de l'Energie et de l'Industrie du Qatar, Mohammed Saleh Al Sada, a déclaré mardi que son pays s’était conformé à la décision de réduire la production, adoptée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lors de sa réunion en décembre dernier.

Le ministre qatari a rappelé l’engagement de son pays aux décisions de l’organisation en marge d’une "Conférence internationale sur le refroidissement et le chauffage" qu’accueille Doha mardi et mercredi.

Les membres de l'OPEP et des producteurs indépendants avaient commencé plus tôt cette année à réduire la production de 1,8 millions de barils par jour, pour une période de six mois se terminant en juin 2017, afin de rétablir la stabilité des marchés pétroliers.

Le 25 mai, l'OPEP avait décidé d'étendre les réductions de production de pétrole pour neuf mois supplémentaires, soit jusqu'au mois de mars 2018.

«La réduction de la production s'est reflétée positivement sur le marché mondial du pétrole et lui a apporté la stabilité», a déclaré le ministre, cité par l’agence de presse qatarie (QNA, officiel).

«L'engagement des pays de l'OPEP et au-delà de l’organisation à la décision convenue de réduire la production de 1,8 million de barils par jour a dépassé 100%», a noté le responsable qatari, indiquant que Doha appuierait l’OPEP, si l’organisation décide lors de sa prochaine réunion prévue en novembre prochain d'étendre davantage la décision de réduction de la production.

Les marchés du pétrole brut dans le monde souffrent d'une offre excédentaire et d'une demande limitée. Ce déséquilibre a amené l’OPEP et les producteurs indépendants à chercher des solutions, notamment en réduisant la production et les stocks pétroliers.

Un climat de crise règne sur toute la région du Golfe depuis le 5 juin dernier. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte avaient alors rompu tous leurs liens avec le Qatar, l’accusant de « soutien au terrorisme », ce que Doha a nié, dénonçant « des campagnes de mensonges »

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