AA / Libye

Des médias libyens ont rapporté que l'activité pétrolière dans le gisement d’Al-Charara, le plus grand du pays, a régressé à 50 mille barils par jour, à la suite de déversements d'hydrocarbures pétroliers dans l'une de ses stations.

La Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) n'a émis aucun commentaire sur ce qui a été relayé par les médias concernant la baisse de la production dans le plus grand gisement pétrolier du pays, dont l'activité a été reprise en octobre dernier.

Le champ Al-Charara est le plus grand champ pétrolier de Libye, avec une capacité de production de plus de 300 000 barils par jour, ce qui représente environ un tiers de la production libyenne de brut.

Le 11 octobre dernier, la NOC a annoncé la levée de l'état de force majeure permettant la reprise de la production pétrolière à al-Charara, après avoir conclu un accord avec les Gardes des installations pétrolières (GIP), qui occupaient le site et qui ont fait allégeance à la milice de Khalifa Haftar.

La même source a fait savoir, samedi, que la production pétrolière dans le pays a atteint un million de barils par jour.

La production pétrolière en Libye est tombée à 100 000 barils par jour après la fermeture des ports et des puits pétroliers par les milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, depuis le 17 janvier et jusqu'à la fin du mois de septembre.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi