Les cours du pétrole progressent avec le recul de l'optimisme quant au succès des négociations russo-ukrainiennes
- Au terme d'une deuxième semaine d’échanges ponctués par de fortes fluctuations
Istanbul
AA / Istanbul
Les cours du pétrole brut ont continué leur ascension, lors des échanges de ce vendredi, à un moment où l'optimisme perd du terrain quant à un imminent succès des négociations entre la Russie et l'Ukraine, qui mettraient fin à la guerre en dans l’Est de l'Europe.
À 06 h 00 GMT, les contrats à terme sur le brut de référence Brent, pour une livraison en mai, se sont échangés à 108,74 dollars le baril, avec une augmentation de 1,97 %, soit 2,1 dollars.
Les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en avril, ont augmenté de 2,36 %, soit 2,43 dollars, à 105,41 dollars le baril.
Les cours du brut ont rebondi d'environ 9 %, lors des échanges du jeudi, en enregistrant leur plus forte hausse quotidienne depuis la mi-2020, et ce, à la suite des déclarations du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qui a fait savoir que l’Arabie saoudite s'en tenait aux termes de l'accord de l’OPEP +, qui prévoit une modeste augmentation de la production pétrolière, malgré l'insuffisance des approvisionnements sur les marchés mondiaux de l’énergie.
L’autre facteur qui a joué en faveur de la hausse des cours du brut, trouve son origine dans l’alerte lancée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans la journée du jeudi, faisant état d’une perte d’environ 3 millions de barils d'approvisionnement russe pour les marchés mondiaux à partir du mois d'avril prochain.
Au cours de cette semaine, les cours du pétrole ont fortement fluctué entre des hausses et des baisses fortes, et ce, pour la deuxième semaine consécutive, sous l'impact des négociations entre la Russie et l’Ukraine, et des rapports contradictoires concernant les négociations autour du programme sur le nucléaire iranien. Autre cause affectant les cours du brut, la Réserve fédérale américaine (la Banque centrale des États-Unis) a relevé les taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage, pour la première fois depuis 2018.
Le brut Brent devrait clôturer les échanges de la semaine, en se stabilisant à hauteur des 110 dollars le baril, alors que le brut américain WTI devrait, pour sa part, réaliser un gain hebdomadaire record d'environ 4 %.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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