Les cours du pétrole en berne avec l’imminence d’un accord sur le nucléaire iranien
- La crise ukrainienne a tout de même limité la baisse des cours

Istanbul
AA / Istanbul
Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur baisse pour la deuxième séance consécutive, ce vendredi, avec les nouvelles faisant état de l’imminence d'un accord sur le programme nucléaire iranien, permettant le retour des approvisionnements iraniens sur les marchés mondiaux.
Or, les inquiétudes concernant les approvisionnements russes, sur fond de crise actuelle en Ukraine, ont tout de même limité le recul des cours du brut.
À 09 h 00 GMT, les cours des contrats à terme du brut de référence Brent, pour une livraison en avril, se sont échangés à 91,88 dollars, avec une baisse de 1,17 %, soit 1,09 dollars.
Les contrats à terme du brut US West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en mars, ont aussi reculé de 1,31 %, soit 1,2 dollars, à 90,56 dollars le baril.
Les deux indices de référence devraient encaisser leur première perte hebdomadaire depuis 9 semaines, à hauteur d'environ 2 %, pour le brut Brent, et 3,5 % pour le brut américain WTI.
Le porte-parole de l'administration américaine a annoncé, dans la journée du jeudi, "de grands progrès" dans les négociations entre les puissances occidentales et l'Iran, sur le programme nucléaire iranien, ajoutant que la conclusion de l'accord pourrait se réaliser dans quelques jours.
L'assouplissement des sanctions américaines contre l'Iran pourrait permettre le retour d’un volume compris entre 2 et 4 millions de barils de pétrole iranien sur les marchés mondiaux.
L'optimisme quant à l'imminence d'un accord sur le programme nucléaire iranien a éclipsé les inquiétudes face à une pénurie d'approvisionnements, en raison de l'escalade des tensions entre l'Occident et la Russie, dans le dossier ukrainien.
Une délégation américaine est arrivée jeudi dans la capitale saoudienne, Riyad, pour exhorter le royaume, qui dirige l'alliance OPEP +, avec la Russie, à injecter davantage de pétrole sur les marchés mondiaux, et ce, afin de freiner la flambée des prix, qui ont atteint leur plus haut sommet depuis 7 ans, au cours de la semaine dernière.
Cependant, les experts excluent le succès des efforts américains, car de nombreux pays de l’OPEP + sont confrontés à des difficultés techniques qui les empêchent d'atteindre l’augmentation décidée préalablement par l’alliance, à hauteur de 400 000 barils par jour, jusqu'à la fin du mois de mars prochain.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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