Monde, Économie

Industrie automobile : L’Algérie signe un accord avec le constructeur italien Fiat

- Pour l'implantation d'une usine de fabrication de voitures à Oran

Ekip  | 13.10.2022 - Mıse À Jour : 13.10.2022
Industrie automobile : L’Algérie signe un accord avec le constructeur italien Fiat

Algeria

AA/Alger/Aksil Ouali 

L'Algérie a annoncé, ce jeudi, la signature d'un accord-cadre avec le constructeur automobile italien, Fiat, pour l'implantation d'une usine de fabrication de voitures. Et c'est le ministre algérien de l'Industrie, Ahmed Zeghdar qui annoncé la nouvelle, précisant que l'usine de la filiale du groupe italien Stellantis sera installée à Oran (400 km à l'ouest d'Alger) et fabriquera des voitures touristiques et utilitaires. 


Le ministre n'a pas fourni plus de détails sur la date de l'installation de cette usine, ni le montant du projet. La signature de cet accord a eu lieu en présence du patron du groupe Stellantis, Carlos Tavares. Elle intervient moins d’une semaine après l’annonce faite par le Président Abdelmadjid Tebboune d’autoriser l’importation des véhicules de moins de trois ans, et de permettre aux constructeurs étrangers d'importer et de vendre leurs voitures neuves en Algérie, à condition d'installer, à terme, des usines de production locale.


Pour rappel, l'Algérie a lancé, depuis 2014, une expérience de montage automobile, qui s'est avérée infructueuse. Plusieurs constructeurs, en association avec des hommes d'affaires algériens, dont le Français Renault, ont mis en place des unités de montage de kits, selon la formule SKD-CKD. Plusieurs années après leur ouverture, ces unités n'ont fait aucun travail visant à mettre en place, conformément au cahier des charges, des réseaux de la sous-traitance en vue d'augmenter les taux d'intégration des usines et limiter la facture d'importation des kits de montage. 


En 2020, les autorités ont décidé de sceller les usines de Hyundai, Volkswagen et Kia. Celle de Renault est à l’arrêt, faute de kits d’assemblage alors que le projet d’une usine Peugeot-Citroën n’a pas pu voir le jour. En plus du démantèlement de cette industrie, les autorités ont également procédé au blocage des importations de voitures neuves et d'occasion. 


Cette situation a pesé lourdement sur le marché automobile algérien, où les prix ont atteint des seuils historiques. Des voitures d’occasion se vendent au prix d’or, ce qui a rendu les véhicules inaccessibles à la majorité des Algériens. Le verrouillage des importations a concerné même les pièces de rechange automobile.



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