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Cavusoglu: "Le régime syrien ne doit pas jouer avec le feu"

- Le chef de la diplomatie turque est revenu sur l’attaque perpétrée lundi par les forces du régime syrien contre un convoi militaire turc dans la région d’Idleb, tuant 3 civils et en blessant 12 autres.

Nazlı Yüzbaşıoğlu, Tevfik Durul, Tuncay Çakmak  | 20.08.2019 - Mıse À Jour : 21.08.2019
Cavusoglu: "Le régime syrien ne doit pas jouer avec le feu"

Ankara

AA - Ankara - Tuncay Çakmak

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a mis en garde le régime de Bachar al-Assad suite à l’attaque d’un convoi militaire turc dans la zone de désescalade d’Idleb, l’accusant de "jouer avec le feu".

Le Chef de la diplomatie turque a répondu aux questions des journalistes, mardi, en conférence de presse avec son homologue salvadorienne, Alexandra Hill.

Il est d’abord revenu sur l’attaque perpétrée lundi par les forces du régime syrien contre un convoi militaire turc dans la région d’Idleb, tuant 3 civils et en blessant 12 autres.

Cavusoglu a clairement mis en garde le régime d’Al-Assad.

"Le régime ne doit pas jouer avec le feu. Nous ferons ce qu'il faut pour la sécurité de nos soldats", a-t-il averti.

Interrogé sur l’avancée des troupes du régime à Khan Cheikhoun, dans le sud d’Idleb, où est installé notamment un point d’observation militaire turc, conformément à l’accord avec la Russie et l’Iran, le ministre Cavusoglu a déclaré : "Nous n'avons absolument pas l'intention de déplacer ailleurs notre 9ème point de contrôle à Idleb", en référence au risque que ledit point d’observation se trouve encerclé et assiégé par les troupes syriennes.

Par ailleurs, concernant les travaux conjoints avec les Etats-Unis pour la mise en place d’une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, le Chef de la diplomatie turque a souligné la détermination d’Ankara d’avancer vite sur le sujet, contrairement au processus vécu sur la feuille de route sur Manbij.

"Nous ne permettrons pas que les Etats-Unis poursuivent la même tactique que pour Manbij", a-t-il déclaré, rappelant que Washington n’a pas tenu ses engagements et que le calendrier fixé n’a jamais été respecté.

A Manbij, les terroristes du YPG/PKK devaient, selon l’accord turco-américain, quitter la ville, rendre les armes fournies par les américains et rendre la gestion de la ville aux véritables locaux.

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