AA - Idleb - Ayvaz Colakoglu

Plus de 6 900 familles syriennes ont été poussées à l'exode, depuis le début du mois de février, en raison des bombardements incessants du régime d'al-Assad.

Les attaques intensives du régime d'al-Assad dans la zone de désescalade d'Ibleb a provoqué une nouvelle vague migratoire vers les camps installés à proximité de la frontière turque.

Des milliers de civils ont quitté leurs maisons à Idleb pour se réfugier dans des zones sécurisées.

Selon les informations communiquées au correspondant d'Anadolu par le directeur d'une structure locale d'entraide aux réfugiés, Muhammed Hallac, pas moins de 6 900 familles ont quitté Idleb et Hama pour se rendre dans des zones plus sûres.

Ce dernier a rappelé que depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu d'Idleb à Sotchi le 17 septembre 2018, près de 25 milles familles ont quitté cette zone en raison des violations incessantes du régime d'al-Assad.

Hallac a précisé qu'il n'y a pas de présence terroriste dans les zones frappées par le régime et que les victimes de ces bombardements sont généralement des civils dont de nombreux enfants.

Interrogé par le correspondant d'Anadolu, Um Ahmet, un réfugié du camps de Khan Cheikhoun a déclaré: "En instant, nous avons reçu une pluie de roquettes. L'un de mes fils a été grièvement blessé. Je n'arrivais par à retrouver mes enfants. C'était comme l'apocalypse."

Certains des réfugiés interrogés ont réclamé du président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, en plus des postes d'observations, comme ils en existent aujourd'hui, des postes de défense, afin de garantir leurs sécurités face aux attaques incessantes du régime d'al-Assad.