France : Jean Lassale, le candidat des coups d’éclat
Qualifié sur le fil pour la course, le candidat à la Présidentielle du 23 avril prochain s’est dernièrement fait remarquer dans les médias à cause d’une vidéo, tournée en dérision par les internautes.

France
AA/ Paris/ Souhir Bousbih
Avec François Asselineau, Jean Lassale est le candidat surprise de l’élection présidentielle française du 23 avril prochain.
Qualifié sur le fil pour la course, il s’est dernièrement fait remarquer dans les médias à cause d’une vidéo, tournée en dérision par les internautes. Dans celle-ci, on le voit déclarer à un journaliste de BFMTV qu’il est prêt à affronter Donald Trump et Vladimir Poutine, sous prétexte qu’au cours de sa vie, il avait « eu affaire aux ours et aux loups et aux cavernes ».
Le député des Pyrénées-Atlantiques et candidat à l’Elysée ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Quelques jours plus tard, sur la chaîne LCI cette fois, il s’est dit convaincu d’arriver au second tour face à Marine Le Pen, même si les sondages ne le créditent que d’1% des voix. Partout où il se rend, il créerait, d’après lui, « un véritable tourbillon » qui le mènera « jusqu’à l’Elysée ».
Bien. Jean Lassale a confiance en lui, de toute évidence. Né en 1955 dans une famille de bergers du sud-ouest de la France, il choisit de devenir technicien agricole et commence en parallèle une carrière politique. A 21 ans, il devient le plus jeune maire de France et en 2002, il est élu député des Pyrénées-Orientales (sud-ouest). Très proche de François Bayrou, les deux hommes sont béarnais (parlers de la langue romane dans le sud de la France), il fait campagne pour lui et le Modem en 2007. Seulement en 2012, François Bayrou choisit de voter Hollande et lui Sarkozy, ce qui éloigne les deux hommes.
En 2013, il se lance dans un périple à pied dans toute la France pour rencontrer les citoyens et recueillir « leurs souffrances », consignées dans « des cahiers de l’espoir ». La rupture est consommée en 2016 quand Jean Lassale quitte le parti pour créer son mouvement, Résistons !
Dans son programme, il réclame plus de pouvoir aux régions. Pour lui, « la commune doit retrouver sa liberté de décision sur tous les sujets d’intérêt local ». On retient également pêle-mêle qu’il n’est pas opposé à des nationalisations partielles « si c’est nécessaire pour enlever leur contrôle aux fonds de pension étrangers », qu’il souhaite un retour à l’Europe des nations et qu’il veut rétablir le service militaire…
Mardi, cet habitué des happenings en plateau affrontera les dix candidats en lice pour l’élection lors d’un débat organisé sur BFMTV. Et il n’est pas impossible qu’il créé l’événement dans une des sorties auxquelles il a habitué le public.
En 2003, il n’avait pas hésité à entonner un chant béarnais dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale pour interpeller Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, sur la fermeture d’une gendarmerie. Et il a obtenu gain de cause. Avant cela, en mars 2006, il s’était fait remarquer en entamant une grève de la faim pour s’opposer à la fermeture d’une usine Total qui aurait mis 150 personnes au chômage. Grève qui durera 39 jours, mais qui portera une fois encore ses fruits puisque Total reviendra finalement sur sa décision.
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