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Burkina Faso: "un consensus n’est pas envisageable sans le parti de Compaoré"

"Une sortie de crise est amorcée", selon Zida

07.11.2014 - Mıse À Jour : 07.11.2014
Burkina Faso: "un consensus n’est pas envisageable sans le parti de Compaoré"

AA/Ouagadogou(Burkina Faso)/Boukary Ouadraogo

Un consensus n'est pas envisageable sans le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti du président déchu Blaise Compaoré, a indiqué, jeudi, le  lieutenant-colonel  Isaac Zida , président de la transition désigné par l'armée mais constesté par l'opposition et la communauté intrnationale.

S’exprimant lors d’un point de presse Zida a également  ajouté qu’il va falloir  « parvenir à un consensus quel que soit le temps que sa prendra pour conduire à des élections libre et transparente en novembre 2015 »

La majorité présidentielle (détenue par le CDP)  s’est retirée, mercredi soir, de la table des concertations ayant trait à l’installation d’un président civil de transition, sous pression de l’opposition, a constaté un correspondant de Anadolu.

L'opposition et les représentants de la société civile burkinabé ont estimé que "la Majorité n'avait pas sa place dans la salle des négociations car elle est responsable de la crise traversée par le Burkina", depuis la démission, vendredi dernier, de l’ex-président Blaise Compaoré, selon Mathias Tankoano, membre de la société civile.

Revenant sur  les conclusions de la rencontre de haut niveau entreprise par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et conduite par le président ghanéen, John Dramani Mahama, le Lieutenant-Colonel Zida a indiqué qu’il y’a eu « une avancée majeure  et la sortie de crise est amorcée ».

« En écoutant les uns et les autres, nous pouvons déjà estimer que nous sommes en train d’aller vers un consensus. Les critères se dégagent pour la désignation de cette personnalité civile », t-il fait remarquer.

Le Lieutenant-Colonel Zida, désigné par l’état-major de l’armée burkinabé  pour assurer la transition après le débarquement de Blaise Compaoré, fait face à des pressions nationales et internationales pour céder le pouvoir à un civil .L’Union africaine lui a donné un ultimatum de 15 jours.

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