AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Le président Emmanuel Macron a adressé ses vœux aux Français dans un discours télévisé, revenant sur l’année 2023 et fixant les axes qu’il privilégie pour 2024.

Durant une douzaine de minutes, le chef de l’Etat français est rapidement revenu sur la guerre en Ukraine et celle qui sévit au Proche-Orient, en rendant hommage aux 41 Français tués et aux otages de l’attaque du 7 octobre.

S’agissant du contexte national, il a notamment évoqué la réforme des retraites qu’il « assume » en reconnaissant qu’elle était « impopulaire ».

« Nous continuerons de rétablir l'autorité partout où elle manque face aux incivilités et aux délinquances », a-t-il par ailleurs déclaré avant d’aborder la controversée loi immigration.

Assurant qu’elle donne à la France « les instruments nécessaires pour mieux faire respecter les principes de la République », Emmanuel Macron considère qu’elle permettra de mieux « lutter contre l'immigration clandestine » et de « mieux intégrer ceux qui ont vocation à rester » dans le pays.

« L'action n'est pas une option », mais plutôt un « devoir pour les générations futures », a-t-il poursuivi promettant d'être « inlassablement du côté de ceux qui agissent au service du pays ».

Son discours a été immédiatement critiqué par les oppositions, avec en outre la réaction du chef de file de LFI (La France Insoumise), Jean-Luc Mélenchon.

« On comptait sur des vœux, on reçoit des malédictions. Il dit : 'plus et plus vite' ! Nos vœux : pas ça! Une autre France est possible », a-t-il commenté sur le réseau social X.