AA / New York / Mohamed Tareq

L'envoyé spécial des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé, a déclaré vendredi que les violences ne s'étaient pas arrêtées dans la ville de Derna (Est libyen) et que les civils vivaient dans la peur dans la capitale, Tripoli.

L’émissaire onusien s’est ainsi exprimé devant les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies lors d’un exposé sur la situation en Libye, au siège permanent des Nations Unies à New York.

Selon Salamé, si les mesures requises ne sont pas prises en Libye, la communauté internationale y assistera à "un enfer sur terre".

Il faut absolument, à ses yeux, atteindre un consensus entre les parties libyennes et accélérer la tenue de la Conférence nationale.

"Les civils vivent dans la peur à Tripoli, après des mois de calme basé sur l'accord de cessez-le-feu conclu en septembre", a-t-il fait savoir.

"Mais au cours des deux derniers jours, nous avons assisté à de nouveaux affrontements. La violence à Derna n'a pas cessé et nous continuons à faire appel aux parties pour permettre un accès humanitaire aux civils, ce qui n'a pas encore été réalisé", a-t-il ajouté.