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Paris demande la "libération immédiate" d'un Français détenu "arbitrairement" en Russie

- Le Quai d'Orsay exhorte Moscou à libérer Laurent Vinatier, faisant état d'une détention arbitraire et de conditions préoccupantes des prisonniers.

Ümit Dönmez  | 02.08.2024 - Mıse À Jour : 06.08.2024
Paris demande la "libération immédiate" d'un Français détenu "arbitrairement" en Russie

Ile-de-France

AA / Paris / Ümit Dönmez

La France a appelé à la libération immédiate de Laurent Vinatier, un citoyen français détenu en Russie.

Par voie d'un communiqué, le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères a souligné l'émotion suscitée par la récente libération de plusieurs prisonniers politiques détenus en Russie, incluant Vladimir Kara-Mourza, Ilya Lachine, et d'autres militants et journalistes. "Elle exprime son soulagement, notamment au regard des conditions de détention auxquelles ils étaient soumis et des risques qu’elles faisaient peser sur leur santé", indique le communiqué.

Le Quai d'Orsay a également rendu hommage au "courage" de ceux qui, en Russie et ailleurs, "défendent la liberté de parole et d'opinion en dépit des risques encourus". La France a réitéré son "indignation" suite au décès de l'opposant Alexeï Navalny en prison le 16 février 2024, appelant les autorités russes à rendre des comptes pour cet événement tragique.

"Nos pensées vont vers les personnes qui demeurent arbitrairement détenues en Russie, notamment notre compatriote Laurent Vinatier. La France appelle à leur libération immédiate," conclut le communiqué.

Cette situation souligne les tensions persistantes entre Paris et Moscou, particulièrement dans le cadre de la guerre en cours en Ukraine depuis le 24 février 2022.

Pour rappel, ce jeudi, l'Organisation nationale du renseignement de Türkiye (MIT) a mené avec succès un échange de prisonniers impliquant sept pays, dans le cadre de l'une des plus vastes opérations d'échange de ces dernières années.

Au total, 26 personnes ont été échangées et transportées à Ankara, la capitale turque, à bord de sept avions — un de l'Allemagne, un de la Pologne, un de la Slovénie, un de la Norvège, un de la Russie et deux des États-Unis, selon des sources de sécurité. La Biélorussie a également participé à l'échange.

Dix prisonniers, dont deux enfants, ont été transférés en Russie, treize en Allemagne et trois aux États-Unis.

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