Monde

Les réfugiés syriens expriment leur reconnaissance envers la Turquie

Les Syriens qui ont fui la guerre civile ravageant leur pays, pour se réfugier en Turquie, veulent aujourd'hui que leurs territoires occupés par l'organisation terroriste YPG-PYD/PKK soient libérés.

Mehmet Fatih Aslan, Ayşe Betül Gedikoğlu  | 15.01.2019 - Mıse À Jour : 20.01.2019
Les réfugiés syriens expriment leur reconnaissance envers la Turquie

Şanlıurfa

AA - Sanliurfa

Les Syriens qui ont fui la guerre civile ravageant leur pays, pour se réfugier en Turquie, veulent aujourd'hui que leurs territoires occupés par l'organisation terroriste YPG-PYD/PKK soient libérés.

Des milliers de Syriens habitants dans les villes de Tall Abyad, Ras al-Ayn et Ayn al-Arab, situées à la frontière turque, ont été obligés de se réfugier dans la ville turque de Sanliurfa (sud-est), après l'occupation de leur territoire par les groupes terroristes.

Aujourd'hui, ils vivent paisiblement dans le plus grand camps de réfugiés de la Turquie, situé dans le district Suruc de Sanliurfa. L'ensemble des besoins des réfugiés syriens arabes et kurdes sont assurés par la Turquie.

Ils attendent avec espoir que leur territoire soit libéré de l'occupation du YPG-PYD/PKK afin que leur pays retrouve paix et sérénité.

Lors d'un entretien accordé à l'Agence Anadolu (AA), Ahmet Suleyman, originaire d'Ayn al-Arab, a indiqué s'être réfugié en Turquie après l'éclatement de la guerre civile, pour "ne pas mourrir".

"Ils se sont très bien occupés de nous lorsque nous sommes arrivés, a-t-il dit. Ils nous ont beaucoup aidé. L'État s'occupe très bien de nous. Si nous ne serions pas venus en Turquie, nous aurions été affligés là-bas."

Il a, en outre, exprimé le manque éprouvé pour sa patrie et son souhait que la guerre prenne fin.

"Les terroristes ont détruit nos maisons, a-t-il affirmé. Nous voulons que ces zones soient nettoyées de la présence terroriste. Les zones nettoyées par la Turquie sont aujourd'hui sécurisées, les personnes ont commencé à vivre en paix là-bas."

Pour sa part, Ahde Jamal, provenant d'Idleb, a affirmé s'être réfugié en Turquie avec ses sept enfants.

"Mes enfants poursuivent leur cursus scolaire ici, a-t-il expliqué. Si je serais resté en Syrie, mes enfants seraient morts ou intégrés par force parmi les rangs de l'organisation terroriste. Nous ne voulons ni guerre, ni terroriste sur nos territoires. Nous voulons la paix et nous voulons vivre en paix dans les terres où nous sommes nés."

Enfin, Esma al-Hadi, mère de cinq enfants et d'origine kurde, affirme sa reconnaissance envers l'État et le peuple turc.

"Je vis ici depuis sept ans, a-t-elle noté. Nos maisons et affaires ont disparu durant la guerre. Nous voulons que la guerre et le terrorisme prennent fins dans notre pays. Dans le cas où la zone est nettoyée de la présence terroriste, nous voulons retourner dans notre patrie."


Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.