
France
AA/Paris/Zeynep Ciftci
Après le succès de la pétition en ligne contre l'idée d'un statut d'une Première dame en France, l'Elysée promet de définir prochainement le "rôle public" de celle-ci, selon des informations relayées mardi par les médias français.
Une pétition mise en ligne sur Change.org pour défendre l'idée que Brigitte Macron, la femme du président Emmanuel Macron, "n'a pas à occuper une place autre qu'honorifique", a récolté quelque 200 mille signatures en l'espace de deux semaines.
Interrogée sur ce sujet, l'Elysée assure qu'aucun statut ne sera promulgué, mais qu'à la place, une "charte de la transparence", doit voir le jour, a révélé BFM TV.
Durant sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait proposé de "définir le cadre" du rôle de la Première dame. Il estimait opportun de fournir un statut officiel à la "First lady" française tout en lui allouant un budget officiel, faisant ainsi sortir la France de son "hypocrisie".
"Elle aura un rôle et elle ne sera pas cachée, parce qu'elle partage ma vie et parce que son avis est important (...) Je pense que c'est important de clarifier ce rôle. (...) Rémunérée par la République, non. Avoir un rôle, un vrai statut, oui", avait en ce sens déclaré en mars le futur chef de l'Etat.
Devenu président, Emmanuel Macron a fait savoir que le "rôle public" de son épouse sera défini dans un document en cours d'élaboration, sur lequel ses services travaillent.
Mardi, la porte-parole du groupe macroniste LRM (La République en Marche !) Aurore Bergé, a défendu la clarification du rôle de Brigitte Macron, appelant à la même "transparence" pour les moyens alloués à la première Dame que pour le budget de la présidence, insistant sur l'idée ce cesser "avec l'hypocrisie à la française".
Toutefois d'après les informations révélées par BFM, le président français semble avoir renoncé au statut de "First Lady" à la française. C'est donc "une charte de la transparence" qui sera établi pour Brigitte Macron.
En effet, « Il aurait fallu, pour mener à bien cette possibilité, rassembler le Congrès (Assemblée et Sénat) pour modifier la Constitution », explique le site de la chaîne.
Or, Le chef d'État, ne disposant d'une majorité au Sénat, a probablement refusé de s'engager dans la voie d'une réforme qui s'afficherait houleuse.
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