AA/Santiago

L’agence de presse espagnole, EFE, a annoncé, mardi, un nouveau bilan des manifestations au Chili, contre les hausses des tarifications des transports en commun, faisant état de treize morts.

D’après EFE, « la majorité des victimes ont été tuées dans les incendies de commerces au cours des actes de pillage survenus dimanche à Santiago ». Un précédent bilan faisait état, lundi, de huit morts.

Le gouvernement chilien a, prolongé, samedi, de quinze jours supplémentaires l’état d’urgences décrété dans toutes les régions et villes du pays.

Le président chilien, Sebastian Pinera, a déclaré, dimanche, au cours d’une retransmission en direct sur Twitter : « Le pays est en guerre contre un ennemi puissant », en indiquant que son administration est disposée à « recourir, d’une façon illimitée à la violence ».

Le président chilien a ajouté que « l’heure n’est pas aux propos ambigus, le peuple doit s’unir contre cette violence ».

La capitale chilienne Santiago fait face depuis, près d’une semaine, à un mouvement de protestation contre une hausse de 4% des tarifications des transports en commun.

Ces manifestations ont provoqué des violences qui ont engendré la destruction des accès aux stations de métro. Une destruction qui s’est accompagnée par des actes de pillage et de vandalisme.

La police chilienne a fait usage de gaz lacrymogène pour réprimer ce mouvement et disperser les manifestations.

Les personnes impliquées seront jugées en application de la loi sur la sécurité de l’Etat de 1958.