AA / Montréal / Hatem Kattou

L’état d’urgence a été décrété, mercredi, par les autorités, dans la province canadienne de la Colombie-Britannique, en raison des inondations causées par les pluies diluviennes qui se sont abattues, au cours des derniers jours, sur la région australe du pays.

Les précipitations inhabituelles ont fait au moins un mort, bloqué plusieurs parmi les principaux axes routiers de la province et provoqué l’évacuation de milliers de personnes.

Le ministre de la Sécurité publique de la province, Mike Farnworth, a souligné que « bien que la province a pu prendre toutes les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence, les prochaines étapes pourraient nécessiter des mesures extraordinaires ».
« C’est un événement catastrophique », a lancé le ministre, qui a ajouté : « Nous devons nous assurer que tout le monde a accès à de la nourriture, de l’eau et des biens essentiels ».

Farnworth a appelé la population à réduire et à limiter les déplacements, en raison de « l’infrastructure routière accidentée que nous devons nous assurer de la remettre sur pied dès que possible ».

Les autorités ont estimé probable « d'interdire les déplacements non essentiels », à l’instar de ce qui a été décidé durant le confinement pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.
Par ailleurs, les autorités fédérales ont annoncé le déploiement des forces armées canadiennes dans le sud de la province de la Colombie-Britannique.
Dans un tweet posté, plus tôt dans la journée, le ministre fédéral de la Protection civile, Bill Blair, a écrit : « Nous avons approuvé le déploiement de personnel de soutien aérien des Forces canadiennes pour participer aux mesures d'évacuation, soutenir les voies d'approvisionnement et protéger les résidents contre les inondations et les glissements de terrain ».
Pour ce qui est des victimes, une personne a été retrouvée morte dans un glissement de terrain dans la localité de Lillooet,
Le Premier ministre provincial, John Horgan, a déclaré à ce sujet que « d’autres morts sont malheureusement à prévoir ».
En plus de cette perte humaine et des dégâts matériels causés par les glissements terrains et les éboulements, des milliers d’animaux ont péri, a indiqué la ministre provinciale de l’Agriculture.