AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Au moins 30 civils ont été tués dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), dans une série d’attaques attribuées par la société civile et Kinshasa aux combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), une rébellion d’origine ougandaise.

Dans la province de l’Ituri, frontalière avec l’Ouganda, les rebelles ont tué à la machette quelque 30 civils « la plupart dans leurs champs, au cours des journées de vendredi 07, samedi 08 et de dimanche 09 février 2020 », dans les groupements de Mambembe-Bella, Bangole et Makeke dans le territoire de Mambasa, indique dans un communiqué, le Centre pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (Cepadho), une ONG congolaise.

Ces chiffres ont été confirmés, lundi, à Anadolu par l’administrateur assistant du territoire, Idriss Koma, qui a évoqué « des représailles des rebelles après des offensives militaires » dans la province du Nord–Kivu où ces rebelles sont accusés par Kinshasa d’avoir massacré plus de 3 000 civils depuis 2014 dans le territoire de Beni.

Des populations ont fui leurs villages pur se réfugier dans la ville de Beni après avoir marché plusieurs kilomètres à pieds, a ajouté l’administrateur.

Dans son communiqué, Cepadho « réalise que le chiffre a atteint 408 de civils massacrés par les ADF, en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux à BENI, depuis le 30 octobre 2019 ».
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