Afrique

RDC / Ebola : Une centaine de personnes guéries d'Ebola

- L'épidémie reste "dangereuse" et "imprévisible" (Ministre)

Lassaad Ben Ahmed  | 11.11.2018 - Mıse À Jour : 12.11.2018
RDC / Ebola : Une centaine de personnes guéries d'Ebola

Congo, The Democratic Republic of the

AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Le bilan des personnes guéries de la maladie à virus Ebola dans l'est de la république démocratique du Congo (RDC) a atteint 98 cas et le nombre de victimes a dépassé la barre des 200 décès, a annoncé l'autorité sanitaire congolaise déplorant une épidémie qui reste "dangereuse" et "imprévisible" en dépit des efforts.

"Sur les 291 confirmés, 166 sont décédés et 98 sont guéris. Les autres sont hospitalisés dans les différents centre de traitement d’Ebola (CTE). Au total, il y a eu 201 décès (166 confirmés et 35 probables)", souligne le ministère de la Santé dan un communiqué parvenu à Anadolu, samedi soir.

Depuis le début de l’épidémie le 1er août, le nombre total des cas est passé à 326, dont 291 confirmés et 35 probables.

Plus tôt dans la journée, le ministre de la santé Oly Ilunga a affirmé dans une communication spéciale qu'"aucune autre épidémie au monde n’a été aussi complexe que celle que nous vivons actuellement".

La dixième épidémie d'Ebola en RDC s'est déclarée le 1er août à Mangina, dans la province du Nord-Kivu avant de se répandre dans la province de l'Ituri voisine.

L'épicentre de l'épidémie s'est vite déplacé vers la ville de Beni, repaire des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) et de nombreux groupes armés locaux dont des miliciens Mai-Mai.

Les opérations de riposte contre Ebola ont, à plusieurs reprises, été perturbées par des attaques armées.

Le secrétaire général adjoint de l'ONU, en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé vendredi les groupes armés en République démocratique du Congo à "ne pas entraver les efforts" de lutte contre la maladie à virus Ebola.

L’un des défis majeurs dans la réponse à cette épidémie demeure la sécurité des équipes de la riposte face à la résistance communautaire.
Le directeur général de l'OMS a déploré des « menaces, agressions physiques et kidnapping des agents de la riposte ».

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