AA/Niamey/Kané Illa

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha) a annoncé, jeudi, que 88 civils ont été tués dans des attaques de Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est), au cours du mois de mars dernier.

L’annonce a été faite dans un communiqué publié par Ocha.

«21 attaques contre des civils et les forces militaires ont été enregistrées dans la région en mars 2019, avec un bilan de 12 enlèvements et 88 morts parmi les civils», a indiqué le communiqué dont Anadolu s’est procuré une copie.

Un mouvement de 18.480 personnes en direction du centre de Diffa et quelques grands villages a été provoqué par les dernières attaques, a ajouté la même source.

La région nigérienne de Diffa, frontalière avec le Nigéria, est en proie depuis février 2012 aux attaques de Boko Haram.

Un état d’urgence, instauré dans la région dès les premières attaques, est toujours en vigueur.

Depuis le début de l’année en cours, les attaques attribuées à Boko Haram se sont multipliées dans la région de Diffa.

L’armée nigérienne a annoncé, début janvier, avoir neutralisé 287 éléments de cette organisation terroriste et avoir neutralisé 33 autres au début du mois de mars.

En plus des opérations internes menées par son armée, le Niger participe à la force multinationale mixte, mise en place par les pays du Bassin du Lac Tchad (Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad), pour combattre Boko Haram.