Afrique

Est de la RDC: 14 rebelles et 5 soldats tués dans de violents combats à Beni

Esma Ben Said  | 25.05.2018 - Mıse À Jour : 26.05.2018
Est de la RDC: 14 rebelles et 5 soldats tués dans de violents combats à Beni

Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa / Beni / Pascal Mulegwa

Quatorze combattants de la rébellion ougandaise des forces démocratiques alliés (ADF) et cinq soldats congolais sont morts lors de violents combats jeudi à Beni, un territoire de l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi l'armée révisant à la hausse un précédent bilan communiqué à la mi-journée jeudi.

L'offensive menée jeudi - visant essentiellement à "nettoyer le plus tôt possible" la route Mbau-Kamango fermée à la circulation depuis plus de six mois à cause des multiples embuscades des ADF, est de "quatorze morts dans les rangs de l'ennemi et cinq dans notre camp", a déclaré à Anadolu le porte-parole locale de l'armée, le capitaine Mak Hazukay.

Un bilan livré jeudi par le commandement des opérations militaires via un message électronique envoyé à Anadolu faisait état de 10 rebelles tués.

Lors de l'offensive de l'armée "une dizaine d'armes ont été récupérées", a ajouté Hazukay.

Les 14 corps des rebelles tués ont été exposés dans la cour de la mairie de Beni vendredi en présence d’une marée humaine.

“Nous avons amené ces cadavres ici pour prouver à toute la communauté locale qu’il y a une menace réelle dans cette forêt, des gens qui nous tuent dans cette forêt", a déclaré à la presse le porte-parole locale de l'armée, le capitaine Mak Hazukay.

Rébellion ougandaise déclarée "mouvement terroriste" par Kinshasa et les pays voisins, l'ADF est pratiquement le plus nocif et sanglant des groupes encore actifs sur le sol congolais à ce jour.

Rebelles opposés au président Yoweri Museveni, les ADF sont retranchés dans l’Est de la RDC où ils sont accusés par l’ONU, Kinshasa et la société civile d’avoir massacré un millier de civils congolais depuis 2014.

A cela s’ajoute un assaut en décembre dernier contre une base de l’ONU.

Quinze Casques bleus avaient alors été tués, constituant la pire attaque contre l’ONU depuis deux décennies.

Le leader de l'ADF Jamil Mukulu a été arrêté en Tanzanie vers mars 2015 avant d'être extradé vers l'Ouganda pour être traduit devant la Justice, pour les atrocités commises par sa rébellion en Ouganda.

Un "avant procès" a été ouvert le 14 mai dernier dans la capitale Ouganda contre une trentaine de rebelles ougandais, dont Jamil Mukulu. Kinshasa réclame instamment son extradition. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
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