AA/Abidjan/Fulbert Yao

Le Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM) a dénoncé le sort dont les musulmans Rohingyas sont victimes, a rapporté mardi le correspondant d’Anadolu, d’après un communiqué.

Le communiqué du Cosim, rendu public lundi, appelle les autorités politiques de la Birmanie à créer les conditions favorables au dialogue, au retour et à l’insertion des Rohingyas.

«Le COSIM, attaché aux valeurs de paix et d’humanisme, tel que le Saint Coran le recommande, en appelle à plus de mobilisation et d’actions concrètes à l’endroit de cette minorité. Les grandes Nations, l’ONU et l’ensemble des institutions et partenaires techniques, les pays musulmans, tous doivent agir de concert, pour mettre fin à cette atrocité et ce barbarisme au visage humain», a écrit le conseil dans le texte.

«Le COSIM en appelle à un élan de solidarité internationale à l’endroit de cette communauté et lance un appel pressant aux autorités politiques de la Birmanie à créer les conditions favorables au ialogue, au retour et à l’insertion des Rohingyas. Jamais l’exclusion n’a contribué au développement d’un Etat, et l’injustice n’a autre salaire que le désordre et l’instabilité», a martelé le texte.

Depuis le 25 août dernier, la situations des Rohingyas est devenue intenable. L'armée du Myanmar procède à un génocide contre les musulmans à Arakan, dans le sud-ouest du pays, provoquant une vague de condamnation à travers le monde, en particulier parmi les Musulmans.

Depuis cette date, environ 501 mille musulmans Rohingyas ont été forcés de fuir la violence dans l’Etat d’Arakan, selon les dernières estimations de l’ONU.