AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

La Turquie a les capacités de lutter contre Daech, a déclaré le porte-parole de Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti, au pouvoir en Turquie), Omer Celik.

Le porte-parole a animé un point de presse alors que son parti tenait une réunion dans son siège, lundi à Ankara.

Celik a abordé la situation en Syrie et le retrait des troupes américaines.

Il a fait remarquer que des attaques sont perpétrées dès lors que des démarches sont entreprises en vue de mettre à terme les conflits dans la région.

Celik a ainsi évoqué le refus, à l'intérieur de l'Administration américaine et dans d'autres pays, de la décision américaine de se retirer de Syrie.

"Nous estimons que le président américain, Donald Trump maintiendra sa décision de retrait, a-t-il noté. La Turquie a les capacités de lutter contre Daech et de créer une zone sécurisée. Il n'y aura pas de vide sécuritaire [après le retrait américain]."

Celik a souligné le besoin d'éliminer toute présence terroriste, dans le pays entier.

"La situation à l'est de l'Euphrate, dans le nord de la Syrie, est une menace au premier degré à la Turquie, a-t-il déclaré. Et la Turquie prendra les mesures pour éliminer cette menace. Tous ceux qui parlent de l'intégrité territoriale de la Syrie, et de la souveraineté du peuple, doivent adopter une approche nette contre les organisations terroristes."

Le porte-parole a poursuivi en critiquant l'approche de soutenir un groupe terroriste pour lutter contre un autre, "une erreur commise plusieurs fois, notamment en Afghanistan, et répétée en Syrie".

"Il faut éviter les politiques qui créeront un deuxième Afghanistan au bord de la Méditerranée", a-t-il conclu.