Assassinat de Mustapha Badreddine - Hezbollah accuse les "groupes takfiristes"
- Badreddine est le deuxième hait dirigeant du mouvement chiite libanais assassiné à Damas, après Imad Moughniyah en 2008.

Beyrut
AA / Beyrouth / Mohammed Hussein Mansour
Le Mouvement libanais Hezbollah a fait assumer aux «groupes takfiristes» la responsabilité de l’assassinat du dirigeant du parti, Mustapha Badreddine, près de Damas.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, samedi matin, par le Mouvement, et dont Anadolu a eu copie.
«L’explosion qui a visé un des centres du Mouvement près de l’aéroport international de Damas et qui a provoqué la mort de Badreddine est généré par un bombardement à l’artillerie lancé par les groupes takfiristes positionnés dans la zone », lit-on dans le communiqué.
Hezbollah avait annoncé vendredi la mort de Badreddine dans une grande explosion qui a visé un des centres du mouvement chiite situé à proximité de l’aéroport international de Damas au courant de la semaine.
Agé de 55 ans, Mustapha Badreddine serait le successeur du chef militaire du Hezbollah, Imad Moughniyah qui avait été assassiné en 2008 à Damas.
Beau frère de Moughniyah, Badreddine serait le deuxième homme du mouvement dirigé par Hassan Nasrallah.
Imad Moughniyah a été assassiné dans la capitale syrienne au mois de février 2008. Hezbollah avait à l’époque accusé Israël de son élimination bien que Tel-Aviv s’en est toujours défendu.
Appuyé par l’Iran, le mouvement chiite libanais combat aux côtés des forces du régime syrien depuis l’année 2012, soit une année après l’enclenchement de la crise syrienne.