AA / Téhéran / Muhammet Kursun

La célèbre réalisatrice et scénariste iranienne Narges Abyar a souligné, mercredi, la nécessité d'explorer les opportunités entre la Turquie et l'Iran dans le secteur cinématographique.

Abyar, l'une des réalisateurs iraniens les plus célèbres, a réalisé 11 courts métrages et 5 longs métrages. La cinéaste a remporté 17 prix internationaux.

Elle a salué le travail du cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, qui a remporté plusieurs prix, notamment, du meilleur film et du meilleur réalisateur au Festival de Cannes.

Les séries télévisées turques sont regardées partout en Iran, en Afghanistan, au Pakistan et dans d'autres pays voisins, a-t-elle noté.

Narges Abyar a ajouté "il existe de nombreuses opportunités de coopération entre la Turquie et l'Iran dans le domaine du cinéma. Je pense que les projets conjoints auront un grand succès car nos nuances culturelles sont similaires".

La native de Téhéran a souligné que le nombre de coproductions turco-iraniennes sur le marché est modeste, et qu'il faut collaborer ensemble davantage.

"Nous avons beaucoup d'expériences communes sur les réfugiés. Il y a des réfugiés syriens en Turquie et des réfugiés afghans en Iran. Le trafic de drogue et les histoires d'intérêt humain peuvent également être traités dans les projets conjoints", a-t-elle précisé.

La réalisatrice cinquantenaire a noté que le film Drunk on Love (Mest-i Ask), qui raconte l'histoire de Djalâl ad-Din Rumi et de son compagnon spirituel Shams Tabrizi, est le meilleur exemple, en ce sens. Avec la participation des acteurs des deux nationalités dans la coproduction turco-iranienne dirigée par le célèbre réalisateur iranien Hassan Fathi.

* Traduit de l'Anglais par Hend Abdessamad