AA/Kiev

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a affirmé que la Russie a été considérablement affectée depuis qu'elle avait annexé illégalement la péninsule de "Crimée", soulignant que cette annexion avait causé un préjudice à la Russie sur les plans politique et économique.

C'est ce qui ressort d'une interview effectuée par l'organisation médiatique Obozrevatel, lundi, avec le ministre ukrainien au sujet de l'initiative internationale de la "plateforme de Crimée".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé, auparavant, que le coup d'envoi des activités de la plateforme internationale pour la désoccupation de la Crimée sera donné en mai 2021 à Kiev, tout en appelant Moscou à prendre part à cette plateforme.

"Nous devons négocier la récupération de la péninsule de Crimée. La seule chose dont nous parlerons au cours des pourparlers sera la désoccupation de la Crimée et reconnaître l'entière souveraineté de l'Ukraine sur la péninsule", a-t-il expliqué.

Le groupe de contact tripartite, qui comprend la Russie, l'Ukraine et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), avait annoncé qu'un accord de cessez-le-feu global avait été conclu depuis le 27 juillet 2020.

La Russie et l'Ukraine sont à couteaux tirés depuis mars 2014, date à laquelle la Russie avait annexé la Crimée, située en Mer Noire, à la suite d’un référendum illégal, boycotté par les Tatars de Crimée. Depuis, des sanctions ont été imposées à Moscou par l’Union européenne, les États-Unis et quelques autres pays.

Depuis l’annexion de la péninsule, la minorité des Tatars se plaint de l’oppression qu’elle subit, dont les arrestations et les détentions arbitraires.

Il convient de noter que la Turquie et le reste du monde soutiennent l'intégrité territoriale et politique de l'Ukraine, et n'ont jamais reconnu l'annexion illégale de la Crimée.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi