Syrie: Les États-Unis réduisent leur présence militaire et procèdent à une restructuration
- L'armée américaine rassemble à la base de Shaddadi les éléments qu'elle a retirés de leurs positions dans le cadre du processus de restructuration, à l'exception de ceux qui ont été transférés en Irak.

Damascus
AA / Damas / Muhammed Karabacak - Esref Musa
Les États-Unis réduisent leur présence militaire dans les régions occupées par le PKK/YPG dans le nord-est de la Syrie et restructurent leurs bases et leurs points de déploiement.
Les États-Unis, qui disposent de 22 points de déploiement en Syrie, dont 8 bases militaires et 14 points de déploiement créés à des fins diverses, dans le cadre de le lutte contre Daech, réduisent leur présence militaire dans le pays.
L'armée américaine a fermé cinq bases situées à Deir ez-Zor et dans le champ gazier de Koniko, dans la province de Hassaké, ainsi qu'à Cafra, Istirahat Vezir, Himo et Tel Beyder, et a retiré sa présence militaire de ces zones vers l'Irak via le poste-frontière d'Al-Waleed.
Les États-Unis disposent actuellement de trois bases principales à Omar, Shaddadi et Kasrek.
- Certains soldats et équipements sont transférés à Shaddadi et Kasrek
L'armée américaine rassemble à la base de Shaddadi les éléments qu'elle a retirés de leurs positions dans le cadre du processus de restructuration, à l'exception de ceux qui ont été transférés en Irak.
La base de Shaddadi, où se poursuit le transfert de certaines unités, accueille également des soldats français qui dispensent une formation militaire au PKK/YPG.
L'armée américaine a également transféré une partie des soldats et du matériel qu'elle a retirés vers la base de Kasrek, à Hassaké.
La base de Kasrek accueille également des soldats britanniques et français, et l'armée américaine a commencé à y construire un grand hôpital de campagne.
- Sept points de déploiement en dehors des bases principales ont été évacués
Sept des quatorze points de déploiement utilisés pour diverses activités en dehors des bases principales des États-Unis en Syrie ont également été évacués.
Il s'agit des points de déploiement dans la province de Hassaké, du bureau d'aide humanitaire à Shaddadi, des unités de santé à Robarya et Tel Beyder, des points de ravitaillement dans le village de Sabahulhayr près du champ pétrolifère d'Avde et de la route M4, ainsi que des camps d'entraînement de Tel Temir et Life Stone.
Les États-Unis, qui ont également réduit leur présence dans d'autres bases et points de déploiement, poursuivent leurs efforts de reconstruction dans la région.
Dans ce cadre, les forces américaines organisent des patrouilles quotidiennes entre la base du champ pétrolier d'Omer, l'une de leurs plus grandes bases abritant des pilotes, des unités de surveillance et des militaires de haut rang, et le champ gazier de Koniko.
Depuis 2014, l'armée américaine est présente en Syrie dans le cadre de l'opération Inherent Resolve (OIR) en collaboration avec l'organisation terroriste PKK/YPG sous le prétexte de lutter contre Daech.
Tom Barrack, ambassadeur des États-Unis à Ankara et représentant spécial pour la Syrie, a déclaré la semaine dernière que l'armée avait accompli 99 % de sa mission de lutte contre Daech, qu'elle avait réduit le nombre de ses bases en Syrie de 8 à 3 et qu'elle comptait finalement n'en conserver qu'une seule.
* Traduit du turc par Tuncay Çakmak