
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce jeudi 17 avril à Paris pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Par voie d’un communiqué, le collectif EuroPalestine a indiqué que cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Journée des prisonniers palestiniens, célébrée chaque année le 17 avril, et vise à alerter sur « les tortures, les humiliations et les privations infligées quotidiennement » aux détenus palestiniens.
Une mise en scène représentant les prisonniers a été réalisée au cœur du rassemblement, attirant l’attention des passants et des manifestants. Le collectif a voulu, par ce biais, rendre visible la réalité de l’enfermement vécue par des milliers de Palestiniens.
Les manifestants ont brandi des pancartes exigeant la libération des prisonniers et dénonçant la détention administrative, tandis que des slogans tels que « Liberté pour la Palestine » et « Israël emprisonne les enfants palestiniens » ont été scandés tout au long de l’action.
Dans son communiqué, EuroPalestine a appelé à mettre fin aux complicités internationales et exhorté les gouvernements à prendre des sanctions contre Israël, qu’il accuse de « crimes contre l’humanité ».
Ce rassemblement s’inscrit dans une série de mobilisations en France visant à alerter l’opinion publique sur la situation dans les prisons israéliennes. Alors que les bombardements israéliens se poursuivent dans les territoires palestiniens, ces initiatives contribuent à maintenir le sujet dans le débat public et à interroger la position des autorités françaises et européennes.
- Un bilan humain alarmant et des violations du cessez-le-feu à Gaza
Pour rappel, depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, les attaques israéliennes ont causé la mort de quelque 1 691 Palestiniens, portant le bilan total à Gaza à 51 065 morts, depuis le début du conflit en octobre 2023. La majorité des victimes sont des civils, notamment des enfants et des femmes. Malgré l'annonce de cessez-le-feu, les violations persistent, aggravant la situation humanitaire déjà critique.
La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël, le 26 janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide à l'encontre des Palestiniens à Gaza et de permettre l'accès à l'aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d'arrêt, notamment contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.