
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Président français, Emmanuel Macron, a salué l’annonce de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui doit entrer en vigueur dimanche 19 janvier. Par un message publié mercredi soir sur X, le chef de l’État français a exprimé son soutien aux efforts internationaux pour mettre fin aux hostilités et favoriser la libération des otages.
« Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer et Ohad », a-t-il écrit, en référence à deux otages retenus dans la bande de Gaza.
Le Président français a également souligné la nécessité de respecter l’accord et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre à la crise humanitaire. « L’accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir », a-t-il insisté.
L’accord, annoncé par le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, prévoit dans une première phase la libération de 33 otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Ce cessez-le-feu temporaire, négocié avec l’appui du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, devrait durer quarante-deux jours, avec des mécanismes de suivi pour garantir sa mise en œuvre.
Cet accord intervient après plus de quinze mois d’un conflit particulièrement meurtrier. Selon des sources locales, plus de 156 000 Palestiniens ont été tués ou blessés par les bombardements israéliens, principalement des femmes et des enfants, tandis que Gaza est plongée dans une crise humanitaire sans précédent, marquée par des destructions massives et une famine meurtrière.
Pour rappel, l'État d'Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la bande de Gaza. Un arrêt rendu en janvier 2024 par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
En novembre dernier, des mandats d’arrêt internationaux ont été émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour leurs responsabilités dans les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Gaza.