Monde

Depuis 1948, 3,2 millions de juifs ont immigré en Israël

- Alors qu'Israël encourage les juifs à travers le monde à immigrer sur ses terres, ce pays refuse ce droit au Palestiniens chassés de leur terre en 1948 et ce, en totale violation de la résolution 194 de l'ONU

Esat Fırat, Ayvaz Çolakoğlu  | 18.12.2018 - Mıse À Jour : 19.12.2018
Depuis 1948, 3,2 millions de juifs ont immigré en Israël

Quds

AA - Jérusalem - Ayvaz Colakoglu

Depuis 1948, 3,2 millions de juifs ont immigré en Israël.

Selon les données partagées, mardi, par le Centre des statistiques israélien à l'occasion de la "Journée internationale des migrants", depuis 1948, 3 millions 200 mille juifs ont immigré des quatre coins du monde en Israël.

Sur les 3,2 millions de juifs ayant immigré en Israël, 43% ont entrepris leur "Alyah" dans les années 1990, après l'effondrement de l'Union soviétique, a précisé le rapport.

Par ailleurs, le Centre des statistiques israélien a indiqué qu'en 2017, 38 000 juifs ont immigré en Israël et qu'entre 1948-2016, 726 000 juifs ont définitivement quitté le pays pour aller s'installer dans un autre pays.

Alors qu'Israël encourage les juifs à travers le monde à immigrer sur ses terres, ce pays refuse ce droit au palestiniens chassés de leur terre en 1948 et ce, en totale violation de la résolution 194 des Nations unies (ONU).

Aujourd'hui la population israélienne serait de 8,9 millions d'habitants dont 2 millions "d'Arabes israéliens", une frange de la population composée de Palestiniens ayant obtenu la nationalité israélienne.

Ainsi, cette population communément appelé "Arabes israéliens", et qui malgré l'occupation de la Palestine par les colons juifs à partir de 1948 n'ont pas quitté leur terre, représente 20% de la population totale d'Israël.

La loi faisant d'Israël "l'État nation du peuple juif", voté le 19 juillet 2018 par la Knesset, a instauré, de facto, un système où il existe deux modèles de citoyens, reléguant les "Arabes israéliens" au rang de citoyens de seconde zone.

Avec cette loi vivement critiquée par la communauté internationale, les discriminations visant les "Arabes israéliens", déjà largement répandues en Israël, ont trouvé un socle légal.

L'arabe, reconnu auparavant comme langue officielle a été banni, l'hébreu devenant la seule langue officielle d'Israël. Seul le peuple juif y a le droit d'appliquer "son droit naturel, culturel, religieux, historique ainsi que son droit à l'autodétermination". Dans cette loi, Israël a été défini comme la nation de tous les juifs à travers le monde et Jérusalem comme étant sa capitale.



Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın