AA/ Londres / Rasa Evrensel

L'ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson a annoncé sa démission du parlement sur fond des accusations pesant sur lui dans l’affaire du "Partygate" (des fêtes copieusement arrosées organisées à Downing Street pendant la pandémie de Covid-19, en plein confinement).

Johnson a déclaré, dans un communiqué publié vendredi soir, qu'il "démissionnerait immédiatement", soulignant qu'il "n'avait pas menti".

Johnson a estimé que "la commission qui enquête sur les violations des règles du confinement pendant l'épidémie au cours des années 2020 et 2021, le savait très bien".

Johnson a été accusé d'avoir induit le Parlement en erreur au sujet des fêtes organisées par Downing Street alors que le Royaume-Uni était soumis aux restrictions de la pandémie de coronavirus.

L'ancien Premier ministre britannique a affirmé que "le but depuis le début est de le condamner quels que soient les faits".

S'exprimant devant la commission en mars dernier, Johnson a admis avoir induit le Parlement en erreur, mais a nié l'avoir fait exprès, affirmant : "Je n'ai pas fait de fausses déclarations au Parlement".

En 2022, Johnson a démissionné du poste de Premier ministre au milieu d'un certain nombre de scandales, tout en conservant son mandat de député.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi