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Al-Joubeir : "Le meurtre de Khashoggi était une erreur injustifiable"

Dans un rapport de 101 pages, publié par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme en juin 2019, l'Arabie saoudite a été accusée du meurtre "intentionnel" de Khashoggi.

Mona Saanounı  | 13.02.2020 - Mıse À Jour : 13.02.2020
Al-Joubeir : "Le meurtre de Khashoggi était une erreur injustifiable"

Istanbul

AA/Bucarest

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, a déclaré, jeudi, que le meurtre du journaliste saoudien au consulat de Riyad à Istanbul "était une erreur injustifiable, et n'aurait pas dû se produire".

"Nous avons mené une enquête et c'est une affaire sans précédent", a-t-il ajouté.

Le 2 octobre 2018, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a été assassiné au consulat de son pays à Istanbul.

Dans le cadre de cette affaire, l'Arabie Saoudite a condamné à mort cinq personnes pour avoir participé au meurtre de Khashoggi. Le procureur général d'Arabie saoudite, Saud bin Abdullah Al-Muajab, a déclaré que l'ancien conseiller royal Saoud al-Qahtani et l'ancien consul à Istanbul Mohammed al-Oteibi n'ont pas été inculpés pour le meurtre.

Dans un rapport de 101 pages, publié par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme en juin 2019, l'Arabie saoudite a été accusée du meurtre "intentionnel" de Khashoggi.

Le rapport de l'ONU a également indiqué qu'il y avait des preuves documentées pour enquêter sur de hauts fonctionnaires, y compris Bin Salman.

Sur un autre plan, Al-Joubeir a souligné "qu'il y a des éléments positifs dans le plan de Trump pour la paix (le prétendu Accord du siècle) et qu'il peut constituer une base pour la négociation".

S'agissant des relations avec Doha, que son pays boycotte depuis des années, le ministre saoudien a répondu : "Nous ne voulons pas que le Qatar souffre, et s'ils changent de comportement, cela conduira à la réconciliation et à la nécessité de renforcer le bouclier du Golfe en coopérant avec les alliés"

Al-Joubeir a commenté la situation libyenne en disant que son pays "ne préfère pas une partie aux dépens d'une autre dans le conflit libyen", notant que "Nous avons informé Haftar et al-Sarraj de la nécessité de parvenir à une solution politique".

Il a par ailleurs annoncé que "le Royaume avait fourni 14 milliards de dollars d'aide au Yémen par le biais du Centre King Salman et des institutions des Nations Unies", soulignant que la guerre du Yémen devait prendre fin conformément à un règlement politique.

Al-Joubeir a rencontré, en marge de sa visite en Roumanie, un certain nombre de responsables, selon l'Agence de presse saoudienne (SPA, Officiel).

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