Afrique

Gabon : Clôture du dialogue national, les recommandations remises aux autorités

- Le rapport recommande notamment la suspension de toutes les formations politiques

Fatma Bendhaou  | 01.05.2024 - Mıse À Jour : 02.05.2024
Gabon : Clôture du dialogue national, les recommandations remises aux autorités

Gabon

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Le dialogue national inclusif organisé par les autorités de la transition au Gabon a été clôturé ce mardi 30 avril. Les recommandations émanant de ces assises, organisées dans le but de proposer une série de réformes, ont été remises aux autorités, a rapporté le site d'information panafricain Africanews.

Le rapport politique a recommandé un régime présidentiel dans la future Constitution et la suspension de toutes les formations politiques jusqu'à la mise en place de nouvelles règles plus strictes, précise Africanews.

La durée de la transition est maintenue à deux ans avec un an de sursis en cas de force majeure, selon la même source.

Le calendrier post-dialogue national inclusif prévoit la mise en place d'une Assemblée constituante qui va permettre de rédiger la future Constitution de la République gabonaise. Cette Constitution sera soumise à un référendum au peuple gabonais en juin 2024, indique encore le site d'information.

Le dialogue national inclusif s'est ouvert le 02 avril dans la capitale Libreville, en présence du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la situation gabonaise.

Sept mois après le coup d’Etat militaire contre le président Ali Bongo, le général Brice Oligui Nguema, président de la transition, lançait ainsi cette "consultation de toutes les forces vives de la nation" censée préparer des élections en 2025.

Pour rappel, le 30 août dernier, des militaires avaient renversé le président Ali Bongo Ondimba au pouvoir depuis 14 ans, alors qu'il venait d'être proclamé vainqueur d'une élection présidentielle largement critiquée pour "des irrégularités". Cinq jours après, le général Brice Oligui Nguema, à la tête des putschistes, avait prêté serment comme président d’une "transition" dont il n’avait pas fixé la durée, mais avec la promesse réitérée de "rendre le pouvoir aux civils" par des "élections crédibles".


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