AA/France/Fawzia Azzouz

Le groupe de gilets jaunes "la France en colère" a réclamé samedi la tenue d’un référendum d’initiative populaire.

Cette revendication a été faite par les portes paroles de "la France en colère", Priscilla Ludosky et Maxime Nicolle au cours d’une allocution publique tenue depuis Paris, en marge d'une nouvelle journée de mobilisation.

L’instauration du référendum d’initiative populaire permettrait aux citoyens de soumettre aux urnes, toute proposition de loi qui recueillerait un nombre conséquent de signatures. Comme l’indique le Sénat français sur son site "le référendum d'initiative populaire (...) n'est pas prévu par la Constitution » qui « attribue l'initiative du référendum au président de la République. ".

"Nous sommes épuisés par une pression fiscale colossale", a expliqué Priscilla Ludosky face aux centaines de manifestants qui participaient ce samedi au rassemblement à Paris.

Elle a estimé que le mouvement des gilets jaunes était "l’expression de la colère d’un peuple qui se voit dépossédé de tout ce qui lui permettait de croire en son avenir".

Selon le dernier bilan livré samedi en début d'après midi par la préfecture de police de Paris, 92 personnes ont été interpellées dont 53 ont été placées en garde à vue à Paris, depuis le début des manifestations de ce samedi.

La situation est relativement calme dans l’ensemble du pays où des manifestations et des blocages de routes se poursuivent.