AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

La Turquie a critiqué l'approche de la Grèce concernant la date du 19 mai, anniversaire du coup d'envoi de la lutte nationale qui a conduit à la fondation de la République de Turquie.

C'est ce qui ressort du communiqué diffusé par le ministère turc des Affaires étrangères, mardi.

Le ministère turc a rappelé que la lutte nationale qui a conduit à la fondation de la République de Turquie, avait commencé le 19 mai 1919, et que cette date est célébrée chaque année en Turquie et à l'étranger, avec fierté.

"Les tentatives de certains groupes radicaux de jeter une ombre sur cette journée significative à travers de leurs revendications imaginaires ciblant notre Histoire, avec leurs activités visant à attiser la haine contre la Turquie, ainsi que les déclarations de certains hommes politiques en Grèce déformant les faits historiques pour leurs motivations politiques, sont inacceptables", lit-on dans le communiqué.

La diplomatie turque a ajouté que "la responsabilité de la Grèce pour les atrocités commises par son armée, qui a également violé le droit de la guerre lors de l'invasion de l'Anatolie, et son obligation de verser une indemnité ont été enregistrées dans le traité de Lausanne".

"Lorsque les atrocités commises par l'armée grecque contre les Turcs ont atteint une ampleur inconcevable, les alliés de la Grèce ont mis en place une commission d'enquête et identifié les crimes inhumains commis par l'armée grecque", a poursuivi le ministère.

Le ministère a insisté que "ces affirmations dénuées de tout fondement ciblant l'Histoire turque n’ont aucun rapport avec la raison, la conscience et l’équité, et que cette rhétorique est incompatible avec les objectifs de renforcer les relations bilatérales et laisse un héritage négatif aux générations futures".

"La nomination de notre grand leader Mustafa Kemal Ataturk au prix Nobel de la paix par le Premier ministre grec de l’époque, Vénizélos, en 1934 après la fondation de la République de Turquie, est la preuve la plus évidente qu’un tel problème historique n’existe pas entre les deux pays, contrairement aux revendications de certains politiciens irresponsables et radicaux grecs", a conclu le ministère.