AA / Istanbul / Basak Akbulut Yazar et Fatma Zehra Solmaz

Le directeur de la communication de la Türkiye, Fahrettin Altun, a déclaré samedi que le monde avait atteint un point où « les mots ne suffisent plus pour décrire l’ampleur des attaques israéliennes contre Gaza », soulignant que cette oppression devait cesser immédiatement.

Altun s’exprimait lors d’un direct commun intitulé « Journalistes en alerte : Ne restez pas silencieux pour la Palestine », organisé par la Fédération turque de la presse pour protester contre les politiques qualifiées d’inhumaines d’Israël en Palestine.

« Au cœur de tous nos efforts, et au centre du travail mené par notre président (Recep Tayyip Erdogan), se trouve l’impérieuse nécessité de mettre fin à cette oppression », a-t-il affirmé.

Il a également mis en avant le rôle actif de la Türkiye dans les efforts diplomatiques, partageant sur X : « La Türkiye déploie tous les moyens possibles pour mettre fin à ce génocide et soutient toutes les initiatives en faveur d’un cessez-le-feu. »

Décrivant Israël comme une « machine du mal », il a accusé le pays de commettre des crimes contre l’humanité tout en cherchant à dissimuler ses actions et à effacer les Palestiniens de l’histoire mondiale par l’intermédiaire de ses lobbys.

Altun a insisté sur la nécessité pour les pays de la région et la communauté internationale d’agir rapidement et fermement pour instaurer un cessez-le-feu et contribuer à la reconstruction de Gaza.

« Parallèlement à ces efforts, notre exigence claire et concrète est la création et la reconnaissance d’un État palestinien fort », a-t-il déclaré.

Se disant confiant quant à l’avenir du peuple palestinien, il a établi un parallèle avec la Syrie : « Tout comme des villes comme Alep et Damas sont sorties des années de lutte, nous croyons que Jérusalem, Gaza et la Cisjordanie seront elles aussi libérées. »

« Le peuple palestinien, à l’instar des Syriens avant lui, mène une lutte juste et, si Dieu le veut, récoltera lui aussi les fruits de sa résistance », a-t-il conclu.

* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba