AA / Gaza / Mohamed Majed et Safiye Karabacak

Après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, des dizaines de camions humanitaires stationnent à Arish, en Égypte, en attendant de pouvoir entrer dans la bande de Gaza.

De longues files de camions en attente d’autorisation de circulation ont été observées dans cette ville égyptienne. Les véhicules doivent d’abord se rendre à Rafah, puis franchir le poste-frontière de Karim Abu Salim, contrôlé par Israël, pour pénétrer à Gaza.

Muhammed Mahmud, l’un des chauffeurs, a déclaré à Anadolu : « Nos camions sont chargés de matériel humanitaire et des dizaines d’entre eux se trouvent à Arish, prêts à se diriger vers la ville de Rafah, puis vers le poste-frontière de Karim Abu Salim. Nous nous préparons à entrer à Gaza. »

Il a précisé que les chauffeurs attendent encore que les procédures de coordination nécessaires pour l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza soient finalisées.

L’armée israélienne avait annoncé que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza était entré en vigueur à 12h00, heure locale, suite à l’accord conclu en Égypte.

Dans un communiqué, l’armée a indiqué que le retrait partiel des forces israéliennes vers les points définis comme « lignes jaunes » avait été achevé.

Selon les informations diffusées par la radio de l’armée israélienne, le plan prévoit que 600 camions d’aide humanitaire par jour, coordonnés par l’ONU et des organisations internationales, seront acheminés vers Gaza. L’aide comprend des denrées alimentaires, des médicaments et des matériaux de construction.

Les camions humanitaires emprunteront les avenues Salahaddin et Rashid pour atteindre le nord de la bande de Gaza.

En mai 2024, l’armée israélienne avait pris le contrôle du poste-frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte, incendiant et détruisant les bâtiments du site.

Depuis cette date, Israël a bloqué les sorties des Palestiniens de Gaza, provoquant une grave crise humanitaire, notamment pour les malades.

Le territoire assiégé, bombardé et strictement verrouillé par Israël depuis deux ans, n’avait même pas reçu d’aide humanitaire et l’accès aux Palestiniens résidant à l’étranger avait été interdit depuis mai 2024.

* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc