Canada
AA / Montréal / Hatem Kattou
Le Canada a annoncé, lundi, de nouvelles sanctions à l’encontre de 74 personnalités et entreprises russes et biélorusses, à cause de la guerre engagée par la Russie en Ukraine depuis plus de quatre mois.
Cette annonce a été faite par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, dans une déclaration écrite diffusée, en marge de sa participation au Sommet du G7 en Allemagne.
Les nouvelles sanctions décidées par Ottawa touchent 46 entités liées au secteur de la défense russe, 15 individus ukrainiens qui appuient Moscou.
En Biélorussie, il s’agit de 13 personnes liées au gouvernement et à la défense, et 2 entités.
Trudeau a indiqué que son pays envisageait de sanctionner les « agents et entités de désinformation et de propagande soutenus par l'État et contrôlés par de hauts fonctionnaires du gouvernement russe ».
Le Canada a interdit, aussi, l'exportation vers la Biélorussie, de « technologies et de biens de pointe qui pourraient être employés dans la fabrication d'armes », ainsi que l'importation et l'exportation d'un large éventail de produits de luxe entre ce pays voisin de Moscou et le Canada.
Ottawa prévoit, aussi d’interdire « l'exportation de technologies de pointe que l'industrie de la défense russe pourrait utiliser pour améliorer sa capacité de fabrication, comme des ordinateurs quantiques ».
De son côté, la Russie a annoncé, lundi, dans un communiqué émis par son ministère des Affaires étrangères, une série de sanctions à l’encontre de du Canada.
Les sanctions touchent 43 personnalités, dont un ami personnel et ancien conseiller de Justin Trudeau du nom de Gerry Butts, qui avait démissionné en 2019, et l'ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre, Mark Carney.