AA - Ankara - Ayvaz Colakoglu

Sur instruction du président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, la Turquie a ordonné le retrait de ses 41 militaires qui participaient à des manoeuvres de l’Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord) en Norvège dans le cadre de l'exercice Trident Javelin 2017 destiné à "tester et améliorer les capacités de commandement et de contrôle des commandements OTAN en Europe grâce à la simulation d’une opération conjointe en réponse à une agression".

Le retrait des troupes turques d'une manoeuvre conjointe au sein de l'Otan annoncé par le président Erdogan, en raison de l'inscription du nom d'Ataturk et de son nom sur des cibles censées représenter l'ennemi, concernait l'exercice Trident Javelin 2017, qui avait démarré le 8 novembre en Norvège, a t-on appris.

Selon les informations recueillies, le personnel turc se composait de quatre militaires de l'état-major, dix de l'armée de terre, trois de la marine, vingt de l'armée de l'air et quatre membres des forces spéciales, soit au total 41 militaires.

La manoeuvre était destinée à "tester et améliorer les capacités de commandement et contrôle des commandements OTAN en Europe grâce à la simulation d’une opération conjointe en réponse à une agression" et devait prendre fin aujourd'hui vendredi. L'ensemble du personnel turc a été retiré de l'exercice jeudi.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan avait, au cours d'un discours prononcé devant les membres de son parti à Ankara, indiqué que lors d'une manoeuvre de l'Otan en Norvège, le nom d'Ataturk et son nom avaient été inscrits sur des cibles censées représenter l'ennemi.

"Une fois que cette information nous est parvenue, nous en avons parlé avec le chef d’état-major des armées et avons décidé de retirer nos quarante soldats qui participaient à cette exercice. Il n’est pas possible d’avoir une telle conception des termes alliance et allié", avait-il dénoncé.