AA/ Genève

Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme, Rupert Colville, a exprimé sa profonde préoccupation face à l'escalade des violences à Jérusalem-Est occupée.

"Nous condamnons toute violence et toute incitation à la violence, ainsi que les divisions ethniques et les provocations", a déclaré Colville à la presse, au bureau de l'ONU à Genève.

Colville a expliqué que les Nations Unies suivaient de près les frappes aériennes menées par les forces israéliennes, tout en appelant à plus de vigilance pour ne pas toucher les civils.

Et d'ajouter qu'il condamnait les actes de violence en général, éludant ainsi la condamnation des forces israéliennes qui avaient causé la blessure du correspondant régional de AA.

"Nous savons qu'au moins neuf journalistes qui suivent les affrontements dans la région ont été blessés par les forces de sécurité israéliennes", s'est-il contenté de dire.

La ville de Jérusalem vit, depuis le début du Ramadan, des tensions attisées par les forces de la police israélienne et les colons, notamment dans les quartiers de "Bab al-Amoud" et de "Sheikh Jarrah".

La tension à Jérusalem occupée a gagné la Bande de Gaza, après que les factions palestiniennes de la Bande de Gaza aient donné à Israël jusqu'à lundi soir (15h00 GMT) pour retirer ses soldats de la mosquée Al-Aqsa et du quartier "Sheikh Jarrah" à Jérusalem occupée et libérer les personnes arrêtées.

Israël a lancé, lundi, une opération militaire baptisée "Gardien des murs" contre la Bande de Gaza, faisant 26 morts et des centaines de blessés, dans les rangs des Palestiniens, jusqu'à mardi après-midi, selon le ministère palestinien de la Santé.

*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni.